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Commentaires

Benjamin Chartier

Je reviens juste sur la carte de Reuters. Je l'interprête différemment au regard des informations dont je dispose (exclusivement récoltées dans Courrier International - cf. n°939 page 51 par exemple).

Pour moi il s'agit d'une carte des états ayant entrepris des actions en réponse à la crise financière dans leurs propres pays et non des états sans moyens. En effet, des pays comme l'Islande et le Pakistan (marqués en orange sur la carte) ont souscrit ou sont en train de souscrire de nouveaux emprunts afin de sauver leur situation. Je considère qu'il s'agit de pays sans moyens, mais je conçois que c'est discutable comparé aux pays d'Afrique par exemple. D'un autre côté, le Vénézuela (marqué en gris sur la carte) est un pays qui prête de l'argent (argent du pétrole dont le cours a franchement chuté) à d'autres pays sud-américains tout en sollicitant des aides russes.

Personnellement, ce qui me frappe le plus dans cette carte c'est que, contrairement aux principes du capitalisme (en tout cas ce que je croyais en être les principes), ce sont les pays les plus capitalistes qui font appel à la tutelle de l'état.

laurent jégou

Ce qui m'intéresse, moi, c'est l'image du monde qui est proposée par les choix cartographiques des deux sources. Pour le FT, on peut oblitérer l'Afrique du Nord, la Finlande et la Turquie, cela ne pose pas de problème. Pour Reuters (qui nous avait habitué à mieux), le Groënland n'existe pas, la Nouvelle Zemble est franchement plus importante que le Royaume-Uni, ce qui revient à dire que pour observer la crise financière dans le monde, rien de mieux qu'un outil de navigateur du XVI° siècle (la projection de Mercator) !

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