La grande affaire, c'est la place de l'information géospatiale dans les divers "stimulus packages" et autres "plans de relance".
Côté français, l'exercice mené en décembre a donné 45 mesures. Certaines auront obligatoirement une connotation géospatiale : infrastructures (mesures n°1 à 11), rénovation urbaine (mesure n°35), batiment océanographique (mesure n°17), 5000 voitures de police (Pouf Pouf, on s'égare - mesure n°21), ... Toutefois on n'a trouvé qu'un projet explicitement consacré à la production d'information géospatiale (dans le package des mesures "équipements de la défense n°20). Tous les détails (enfin pas trop) sur le site du ministère de la relance et du temps libre.
Côté américain, le débat est en cours et les divers lobbies se déchainent. On a vu sortir pas moins de 3 projets NSDI 2.0 ces derniers temps.
Le premier est l'oeuvre de Jack Dangermont d'ESRI et Anne Hale Miglarese de Booz Allen. Disons le, il serait temps que Pépère passe la main parce que là, ça frise le pathétique : recyclage de vieux papiers en stock, idées creuses. Heureusement qu'ils nous diffusent la version 1.09, on n'ose imaginer les précédentes. Comme disait Coluche : "ces gars là, ils nous vendent de l'intelligence, ils ont même pas un échantillon sur eux".
Le second est pondu par un groupement de gens qui parlent en leur nom propre mais visent à représenter une "collaborative grassroot coalition". Le terme est beau, d'ailleurs en France on prévoit une "collaborative grassroot coalition" jeudi dans les rues de Paris. Pouf Pouf, on s'égare encore. Sérieusement, contrairement au précédent, ça mérite lecture et réflexion sur l'adaptabilité à nos contrées.
Le troisième est issu d'une (sainte) alliance des nouveaux géants : Microsoft, Google, Oracle associés à Autodesk et Intergraph. C'est également un plaidoyer pro-domo (le lobbying c'est fait pour ça) mais là aussi la lecture est instructive (au moins pour savoir à quelle sauce nous seront cuisinés).
A suivre.
p.s. : Mind Your Own Business - Hank Williams - 1949
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