Geospatial air du temps while everything falls apart

Like Home

Dans les sorties du début d'année, quelques livres entrent en résonance avec nos passions.

On commencera par La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique. Non, on ne parle pas du cauchemar des duettistes Frédéric Lefèvre et de Georges Frèche (quoique ...) mais du dernier roman de Martin Page (Editions de l'Olivier).

Comme toujours chez Martin Page, le lecteur fait avec bonheur le grand écart entre une écriture précise et réaliste et des histoires incroyables (quoique ...). Comment le narrateur va honorer sa promesse faite à une vieille femme quand la demande consiste à faire disparaitre Paris ?

On poursuivra avec Bakou, derniers jours d'Olivier Rolin (Fiction & Cie/Seuil). On n'est pas toujours très fan d'un gars qui se la pète un peu trop "nouveau Malraux", mais si on oublie le côté "moi, je", il y a dans la description de l'Azerbaidjan actuel des choses passionnantes qui laisseraient même imaginer qu'Olivier Rolin n'est peut être pas le grand écrivain qu'il croit, mais qu'il ferait un remarquable géographe.

On terminera avec Macau d'Antoine Volodine (le texte) et Olivier Aubert (les photos) également chez Fiction & Cie. Volodine avait déjà écrit sur Macau (Le Port intérieur aux Editions de Minuit en 1995) et il réutilise le personnage de Breughel. Comme toujours chez Volodine, l'écriture est très simple.

"Le Livre des Morts avertit le mort qu'il sera seul, et que, au moins là-dessus, il ne devra pas se bercer d'illusions. Mais toi, tu seras encore vivant, et les instructions au cadavre ne te concerneront pas encore. Rien ne sera là pour te dire ce qu'il faut faire. Tu seras en face de toi même, allongé sur le sol, épuisé, et tu écouteras mollement les bruits provenant d'une cuisine voisine, et, n'ayant pas d'instructions pour affronter ta solitude, tu regarderas le ciel de plomb derrière la fenêtre et tu regretteras le temps où tu pensais que mourir serait plus simple."

9782020991230 Les photos noir et blanc d'Olivier Aubert forment un contrepoint remarquable au texte.


p.s. : Like Home sur l'album Hold This Ghost des Oregoniens de Musee Mecanique sorti fin 2008. Ils seront en tournée en France du 13 au 18 mars 2010 avec Get Well Soon.


05 mars 2010 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0)

Mind Eraser, No Chaser

Le problème quand on déménage, c'est que ça vous fait soulever, déplacer et ranger 743 642 bouquins et revues. Evidemment, quand vous venez d'achever au fusil à pompe le dernier salarié qui souffrait trop des douleurs dorsales liées au transport de cartons de livres trop lourds (faut pas croire, on est humain) arrive la question essentielle : Pourquoi je garde tout ça ?

D'où, l'envie d'explorer la bibliothèque avec les trois exclamations classiques : "Oh putain, on avait çà !" ; "Oh putain, même avec le recul, c'est toujours aussi naze !" et "Oh putain, ça fait deux ans que je le cherchais, celui là !".

Alors puisqu'il y en a d'autres, plus jeunes, plus fous, pour tenir la chronique francophone d'un monde géospatial en mouvement, on va profiter du dépoussierrage en cours pour remonter à la surface deux ou trois trucs.

Bien sur on ne trouvera pas dans notre bibliothèque beaucoup de trucs du niveau du "Territoire des hommes" de Gaspi 1er, reparu chez ESRI sous le titre (on ne rit pas) de  Connecting People While Preserving the Planet: Essays on Sustainable Development". Nos vieux lecteurs (il y en a) se reporteront à notre chronique de ce chef d'oeuvre parue ici.

Et on commencera par un numéro resté coincé derrière une étagère de la revue Geoforum (Elsevier) de l'été dernier (Volume 40, Issue 4, July 2009) qui reprenait des conférences présentées à l'AAG.

Le thème était "The view from nowhere? Spatial politics and cultural meanings of satellite imagery". Coordonné par Martin Dodge et Chris Perkins (géographes bretons de l'Université de Manchester) il contient des contributions inégales. Mais dans le lot, l'article de Paul Kingsbury et John Paul Jones "Walter Benjamin’s Dionysian Adventures on Google Earth" ressort clairement. On ne résiste pas ici à recopier le résumé (déjà jubilatoire) :

"This paper argues, following Friedrich Nietzsche, that recent evaluations of Google Earth uncritically privilege the product’s Apollonian determinations at the expense of its Dionysian uncertainties. Specifically,when we understand Google Earth as a virtual globe composed of surveyed panoramas, sober rationalization, dystopic control, and transparent order –or, even, as a tool for participation and empowerment –we undersell its capacities as an alluring digital peep-box, an uncertain orb spangled with vertiginous paranoia, frenzied navigation, jubilatory dissolution, and intoxicating giddiness. We argue that the former interpretations not only risk foreclosing our theorizations about how Google Earth is actually used in various ways and different contexts, they also reproduce a one-dimensional and conservative reading of technology that can be traced back (at least) to the writings of Theodor Adorno. By drawing on the work of Walter Benjamin (Adorno’s critic and pen pal for more than a decade) we aim to ‘go beyond Apollo and Adorno’ by illustrating the extent to which Apollonian order and Dionysian love makes Google Earth go round. To do this, we examine Google Earth as a ‘‘digital peep-box” with an online collective that revels in its ‘‘Spot the Black Helicopter” competitions; illuminated profanities; alien and giant insect invaders; naked sunbathers; and crashed transport planes in Darfur."

Le reste du dossier n'est pas du même niveau. Le papier de Lisa Parks sur le Darfour est assez affligeant quand on connait un peu le sujet (la dame est pourtant considérée de Where 2.0 en blogs divers comme un gourou infaillible).

Les articles de Geoforum peuvent être téléchargés via Science Direct.

Them-crooked-logo p.s. : Evidemment, vous nous avez vu venir, on encense un article de John Paul Jones (distingué chercheur de l'Université de l'Arizona à Tucson, haut lieu de nos obsessions musicales) et ça nous mène immanquablement à un des albums qui nous a réveillé cet hiver. Ce n'est pas très original d'apprécier Them Crooked Vultures ces temps ci, mais c'est tellement au dessus du lot qu'on acceptera (exceptionnellement) d'avoir des goûts communs.

06 février 2010 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0)

Bardaï mue

A l'heure où l'action Digital Globe se casse la gueule, à peine introduite en bourse, élevons le débat.

Depuis l'espace, on peut apprécier ce qui reste 25 ans après d'une expérience artistique exceptionnelle, l'intervention de Jean Vérame dans le cirque d'Ehi Kourné à quelques km au sud de Bardaï dans le Tibesti.

002_Tibesti Le projet, à l'époque (1989) fit pas mal de bruit. On peut se faire une idée sur le site web de l'artiste via des photos ou un extrait d'un documentaire d'Antenne 2 (rien que le nom renvoie aux beaux temps de la pub Aaaaaaaaah doum doum doum). On peut aussi trouver le livre Tibesti, le désert et la couleur, que des bouquinistes avisés et autres margoulins technos vous négocieront au prix du platine (en baisse ces temps ci).

008_Tibesti Certoké, mais pourquoi il nous gonfle avec ça. Eh bien parce que sur Google Earth, le Tibesti bénéficie de quelques scènes THR dont une image QuickBird de 2004 incluant le site de la performance patronnée en son temps par son excellence Hissène Habré en personne et soutenue logistiquement par Total, le PNUD, UTA, Uniprix (rien que les noms, ça donne un cachet désuet et formollisant).

Alors que reste-t-il après 25 ans, "quelques" vents de sables et tempêtes du Tibesti ?

Bardai - Ehi Kourné

A petite échelle on devine juste quelques défauts dans la couverture QB avec quelques rochers un peu trop blancs. Il faut s'approcher ...

Ehi Kourné Eh bien certaines couleurs ont mieux résisté que d'autres, les bleus Klein sont patinés et presques blancs, les rouges à peine rosatres.

Détail Ehi Kourné 1 Et le temps a créé une nouvelle oeuvre artistique différente de celle de l'auteur mais pas moins émouvante.

Et voilà le travail, vous avez acheté du Digital Globe avec des ambitions mercantiles alors que l'unique intérêt était de contribuer à une oeuvre d'art ...

p.s. : Jean Vérame et Digital Globe partagent la même vision du Copyright© : Tous droits de reproduction réservés.

25 mai 2009 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

They Live

A l'heure où la nouvelle administration américaine est confrontée à ses premières difficultés sort cette semaine un formidable bouquin de géographie sur le monde selon Dick Cheney.

A rebours de tous les pseudo-travaux à dominante conspirationniste qui dominent sur le web, Trevor Paglen applique le raisonnement géographique et les moyens d'enquête en sources ouvertes (bases de données officielles, imagerie, rapports, ...) pour analyser les trous noirs de la cartographie mondiale, liés à la guerre secrète contre le terrorisme version Bush-Cheney.

Terminal Las Vegas Les petites images ci contre sont des illustrations (faites par nous avec Google Earth 4). Elle montrent un terminal anonyme dans un coin de l'aéroport de Las Vegas et la vision qu'on peut en avoir depuis les grands hotels casinos du Strip.

View from Tropicana Hotel Dans le chapitre 3, Trevor Paglen, après avoir planqué pendant une semaine dans une chambre du 18e étage du Tropicana, reconstitue à partir des mouvements quotidiens des Boeing 737 et des petits King Air de la flotte Janet (visibles sur cette vue Google Earth) une géographie impressionnante : "The assumption underlying my long week in the Las Vegas room was one of geography's axioms : that the black world, like the rest of the world, is inescapably spatial ... I would be able to see and hear the secret world breathing with life each day as people came and went, reproducing and reinvigorating this hidden world with their movements."

Il nous emmenera ensuite du département de géographie de Berkeley à Groom Lake, de Tegucigalpa à Bagram et en pleins d'autres lieux qu'il nous décrit comme des points d'entrée dans la géographie Cheney.

ça s'appelle Blank Spot On The Map, c'est paru chez Dutton et ça se trouve dans toutes les bonnes pharmacies (oui, lire soigne).

They Live p.s. : They Live (en français Invasion Los Angeles), extraordinaire série B de Carpenter dont on utilisera ici la musique (du même Carpenter et de son complice Alan Howarth), une des plus efficaces musiques de films jamais écrite.

06 février 2009 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

Normandy Rules

Et oui, aujourd'hui ce n'est pas seulement le jour de l'affrontement pariso-toulousaing (qui aurait pensé que sur ce blog, on en viendrait à soutenir le téfécé pour qu'il nous débarrasse du pésségé). C'est aussi le Comic Book Day (on s'en est rappelé grâce au toujours aussi passionnant blog carto de Jonathan Crowe).

Lee_comicsEt comme on ne peut aller chercher quelques comics gratuits chez Lee Comics (quand on a connu ce magasin, ils n'avaient ni site ouebe, ni localisation sur Google Maps) on va en profiter pour voyager au pays de nos héros fictifs.

FranceCar le Comic Book Day c'est l'occasion de rappeler que la géographie imaginaire c'est aussi celle des super-héros. Certes, peu d'entre eux ont élu domicile en France, Cyclone est né à Lyon, mais en dehors c'est un peu pauvre. Mais le quartier général des Acolytes est en Normandie et d'après l'Atlas Marvel, qui fait autorité, il est ... entre Dives et Houlgate. Vous ne savez pas qui sont les Acolytes ? De vrais super vilains à côté desquels Nico Bellic semble un enfant de coeur. Mais dites moi, est-ce que leur super-pouvoirs de super-méchants se manifestent dans la Normandie profonde ?

Image1Apparemment oui, car comment expliquer que le tout nouvel autorail normand que le Monde nous envie se soit retrouvé soufflé à côté des voies de chemin de fer sur la nouvelle version du Géoportail ?

Image2_2Ce ne peut être qu'un coup de Magneto et de ses sbires. Mais que font les X-Men ?

p.s. : En tant que résident Houlgatais et usager intermittent (à raison de 2 trains par semaine on peut difficilement être usager régulier) de la ligne de train Dives Cabourg / Trouville Deauville, on peut témoigner que la probabilité qu'il y ait un train en gare d'Houlgate au moment du passage de l'avion IGN était tellement faible qu'il n'a pu y avoir que collusion malicieuse entre le syndicat d'initiative local et la direction de la communication de l'Institut. De fait si l'on ne tient pas compte des trains du jeudi soir et du lundi à l'aube mal adaptés à des prises de vue optiques, le total cumulé hebdomadaire des arrêts de trains en gare est de 6 mn, ce qui met la probabilité d'obtenir l'image du Géoportail autour de 0,179%.

p.s.s. : le titre du post est un poil mégalo mais, bon, quand dans la même semaine, Saint Tho se retrouve 5e en ProA après 8 victoires consécutives, le HAC est champion de D2 et un groupe de musique de jeunes normand fait la une dans notre ex-colonie septentrionale (ce qui n'était pas arrivé depuis ... disons le Petit Robert dans les années 70), les chevilles enflent.

GablRaison de plus pour écouter Seven guitars with a cloud of milk, l'album de Gablé. Ils seront à la Flèche d'Or le 10 mai, au Cabaret Electric au Havre le 15 et au Cargo à Caen le 23. Ecoutez Noone Knows Why jusqu'à la fin et vous aurez du mal à prétendre qu'il n'y a pas de kryptonite ou de vibranium dans le pays d'Auge. Les promesses de Californian Touch With a Condé sur Noireau Way of Life (2002) et de leurs concerts passés (on en avait parlé ici après les avoir vus à Chauffer dans la Noirceur en 2005) sont largement dépassées.

03 mai 2008 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)

Girandola

On a souligné ici que la dernière loi de finances ne semblait pas très focalisée sur l'information géospatiale. Celà ne veut pas dire que le spatial ne mobilise pas nos parlementaires.

L'an dernier, députés et sénateurs avaient pondu un rapport de l'Office Parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques sur la politique spatiale intitulé fort justement "l'audace ou le déclin". Certes certains chapitres de ce document de 208 pages sont très critiquables (voir en 2007 un rapport qui traite de l'observation de la terre ne jamais mentionner ni Google Earth, ni Virtual Earth et expliquer que l'appropriation par le grand public passera par le renforcement des activités de communication du CNES ou de l'ESA en dit long sur le nombrilisme des personnalités auditées) mais le rapport pris dans sa globalité est un coup de pied salutaire dans la fourmilière.

Mais cette semaine, nos parlementaires se sont attaqués à la face nord du Grand Dru en débattant (au Sénat avant l'examen par l'Assemblée) de ... résonnez tambours ... sonnez musettes ... rien moins que la loi de l'espace attendue depuis ... 25 ans. Eh oui, après d'immenses puissances spatiales comme la Corée, la Belgique, la Suède, le Chili ou l'Australie, notre pays se penche enfin sur le décalage entre ses capacités et ses réalisations spatiales et le flou juridique dans lequel elles sont opérées.

Alors vous pourrez ici lire le texte de loi, les amendements et les débats de la séance du 16 janvier (dignes et pertinents, tous partis confondus).

Certes l'observation de la terre n'est qu'un élément marginal de la loi (très logiquement centrée en priorité sur l'accès à l'espace et le statut des opérateurs). Elle est néanmoins couverte par le Titre VII de la proposition de loi (articles 23 à 25). On ne pourra s'empêcher de relever cette phrase du rapporteur : "Votre commission se félicite que l'article permette de combler un vide juridique d'autant plus préjudiciable que les situations à risque sont aujourd'hui relativement fréquentes." On le prendra comme un hommage implicite à tous les soutiers qui se sont succédés au GIR Spot.

Il aura fallu 22 ans depuis le lancement de Spot 1 (22 février 1986 pour ceux qui n'étaient pas nés) pour conclure qu'il fallait faire quelque chose ... c'est ça la rupture !

Gerry_hemingwayp.s. : Girandola (en hommage à cet autre GIR) de Thomas Lehn et Gerry Hemingway à écouter en ligne ici, ou 13 mn34 d'impro sur le fil (et oui, janvier : Sons d'Hiver puis Banlieues Bleues, on réattaque notre saison free jazz).

21 janvier 2008 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Hot Stuff

Homecover_2Pour tous ceux qui s'intéressent à la fonte du glaçon dans le verre de pastis (on a des Corses chez nous, donc il faut trouver des images qui leur parlent), on conseillera la lecture de l'article de Tim Bartholomaus et al dans le premier numéro de Nature Geoscience.

2007_2Et on pourra poursuivre avec une animation moins aride mais très bien faite sur le site du New York Times. 2004_2

Les extraits présentés ici donnent la situation les 18 septembre 2004 (à gauche) et 2007 (au dessus). On pourrait dire que ça ne va pas dans le bon sens.

16 janvier 2008 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Stop and Think It Over

Image_38040649Image_37984820Pour tous ceux qui veulent faire connaitre les possibilités de l'observation de la terre aux petits comme aux grands, les 18 petits films de France3 Sud, réalisés avec l'aide du CNES, sont excellents.

Image_37966994Image_37984941En 1 minute 10 - 1 minute 20 pour chaque film, on a une belle illustration sur des applications aussi diverses que les vents de sable vus par Végétation, la déforestation ou les incendies de forêts vus par Spot, les aérosols vus par Parasol, ...

Et en plus grâce à PP (le Petit Président), c'est garanti sans pub. Que demande le peuple ?

Diamondsinthedarkp.s. : Stop and Think It Over sur l'album Diamonds in The Dark de Sarah Borges and the Broken Singles. Rien que le nom du groupe, on n'avait pas fait mieux depuis Jo Butagaz et ses Flammes Bleues.

11 janvier 2008 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Tessie

Enfin une revue de géographie se penche sur un vrai sujet : le foot.

Trajet_2Et en plus les deux articles sur les migrations de joueurs et sur la métropolisation du sport professionnel sont intéressants, même si les cartographies sont parfois difficiles à comprendre et si certains trajets sont suspects.

AdebayorAinsi si on se fie à la carte dynamique, Adebayor a plutôt joué à Marseille qu'à Monaco. Or, parmi les 781 327 joueurs passés par l'OM dans les 10 dernières années, Adebayor est justement un oubli des dirigeants, des agents et autres parasites diplomés qui se payent sur la bête.

Mais il faut surtout se méfier de ce genre de cartes, ça pourrait donner l'idée à certains de demander à Mars & Co de modifier les critères d'évaluation d'Hortefeux et Laporte réunis.

p.s. : L'article de Boris Helleu et Christophe Durand montrant l'importance de Boston dans les métropoles sportives et l'actualité (les Celtics à 29-3, les Pats à 16-0 et les Red Soxs World Champions) nous obligent à choisir cette chanson dans la cover des celtic-punks de Dropkick Murphys entonnée à Fenway Park lors du Game 7 en octobre dernier.

08 janvier 2008 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Gotta Get Away

Une_geographiePuisqu'on parlait de l'apprentissage de la géographie, il est plus que temps de saluer l'initiative de la Société de Géographie qui alliée à l'IGN et à Glénat vient de sortir un "nouveau vieux" journal intitulé modestement La Géographie.

On a attendu de l'avoir trouvé en kiosque (il y en avait de pleines piles au fin fond de la France profonde pour les fêtes) et lu de la première à la dernière page. Mais ça valait la peine, car ce premier numéro (en fait le n°1528 d'une revue créée en 1822) est une réussite : belle maquette, très belles photos et un ensemble très complémentaire d'articles sur les iles, thème de cette première livraison.

Des critiques (vous nous connaissez) ?

On apprécierait un poil de légèreté en plus. Dans le genre revue savante vendue en kiosque qui sait rire de sa propre discipline, on est toujours impressionné par les matheux de Tangente (voir l'article sur les maths du Chat de Gelluck dans le numéro de novembre-décembre 2007).

On aimerait aussi un peu plus d'IGN : le travail cartographique sur la Corse est très intéressant, mais on aurait préféré un commentaire du gars qu'il l'a fait, plutôt que le pensum scolaire et plat de l'universitaire de service (dont on se demande comment il fait pour noter ses étudiants).

En tout cas, on lira avec plaisir le numéro 2 (enfin le 1529).

Cecilio_et_kaponop.s. : Gotta Get Away sur l'album de 1974 du duo hawaien Cecilio & Kapono. Eh oui pour un spécial iles, on avait le choix entre Hotel Robinson de Rodolphe Burger (l'île de Batz et ses sortilèges au tamis des rythmes alsaciens) et la musique d'authentiques iliens, avec nos vieux amis pacifiques. Rien que pour la pochette du 33t, honneur aux barbus.

03 janvier 2008 dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

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